Cul noir de la tomate : comment le traiter et le distinguer de l’alternariose ?

cul noir tomate
Crédits : Miyuki-3 / iStock

Aussi appelé nécrose apicale, le cul noir de la tomate est bien connu des jardiniers cultivant des tomates. Cet accident physiologique de la nature n’est pas une maladie des plants de tomate et contrairement à l’alternariose avec lequel on le confond souvent. Alors, comment distinguer les deux, mais surtout comment éviter ce problème et sauver au mieux les tomates de son potager ? Voici tout ce que vous devez savoir sur le cul noir de la tomate… mais aussi sur l’alternariose.

1. Quelles différences entre le cul noir de la tomate et l’alternariose ?

Le cul noir réduit certes la qualité de la tomate, mais ne représente aucun danger pour la culture vu que ce n’est pas une maladie ravageuse. Il est donc important de distinguer ce problème, car il ne nécessite aucun traitement. Alors, renseignez-vous afin d’éviter un traitement inutile qui pourrait faire plus de dégâts. Le cul noir de la tomate est caractérisé par une tache noirâtre à la base et au sommet de la tomate. Souvent creuse et sèche, cette tache au début verdâtre fait son apparition sur le fruit lorsque ce dernier est encore vert. La tache devient ensuite noire quand le fruit est mûr.

L’alternariose est quant à elle un champignon qui abîme la tomate à toutes les phases de son développement. Sur la tige du plant, des taches grisâtres font leur apparition et les fleurs se nécrosent au niveau des sépales. Sur le fruit, le champignon apparaît sous forme de taches brunes même quand le fruit n’est pas mur et encore vert. Les taches de l’alternariose ont souvent un halo jaunâtre. Avec cette maladie fongique, le fruit risque d’être surinfecté par d’autres champignons.

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Pour illustrer, voici à quoi ressemble le cul noir de la tomate – Crédits : Mila Usmanova / iStock

2. Traitements et geste de prévention

Pour prévenir le cul noir de la tomate, il faut le comprendre. En effet, ce dernier est dû à un stress hydrique. Cela peut être dû à un arrosage irrégulier ou à une eau trop froide en période de chaleur. Ce stress provoque chez le fruit une mauvaise absorption du calcium. Donc pour éviter ce petit problème de santé, il faut bien respecter les règles de l’arrosage. Vous pouvez changer l’apport en eau pour qu’il soit moins régulier, mais en plus grande quantité. Par ailleurs, un bon paillage peut prévenir le dessèchement en surface. Vous pouvez aussi arroser un peu plus loin que le pied. Ainsi, il développera des racines qui iront chercher l’eau plus loin. Il ne faut surtout pas mouiller les feuilles.

Concernant l’alternariose, certaines espèces sont moins sujettes à la contamination de ce champignon. Les espèces comme les tomates cerises ou cœur de bœuf sont moins sensibles. Il est possible de pulvériser du purin de prêle lorsque les premiers signes de contamination apparaissent. Une bouillie bordelaise peut aussi prévenir une infestation par le champignon. Il faut savoir que le champignon reste dans le sol pendant l’hiver. Puis dès que la météo est plus clémente, il commence la contamination des plantes aux alentours.

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