On l’apprécie aussi bien comme accompagnement d’apéritif ou encas : la noix de cajou compte beaucoup d’adeptes. Et on aurait en effet tort de s’en priver au vu de ses bénéfices pour la santé – à condition de les consommer non salées bien sûr. Mais si l’on connaît bien ce fruit, on imagine plus difficilement à quoi peut ressembler l’arbre qui les fait mûrir… Éclaircissons ce mystère.
L’anacardier, un arbre méconnu
Commençons par un petit point d’histoire. L’anacardier – anacardium occidentale – est originaire d’Amérique du Sud, et plus particulièrement du Brésil. Après la conquête de ces territoires, il a par la suite été importé dans plusieurs pays par les colons portugais, notamment en Inde et en Afrique (plutôt vers l’est du continent). Sa culture s’est ensuite étendue à d’autres pays jusqu’à l’Asie du Sud-Est.
On reconnaît un anacardier grâce à ses feuilles de forme elliptique et ses fleurs blanches légèrement rosées qui diffusent un parfum prononcé. Cela permet donc à cet arbre d’attirer les insectes pollinisateurs. Il mesure en général une douzaine de mètres de hauteur. Pendant longtemps, son bois a été utilisé pour fabriquer des bateaux. Mais ce qui le rend sans doute le plus facilement reconnaissable, c’est son fruit.
Les fruits de l’anacardier
D’une couleur rouge et mesurant de 2 à 3 cm, il a un aspect assez particulier – ce qui le rend très facilement identifiable. Il lui a souvent valu la comparaison avec une petite courge ou un cœur. Mais il s’agit en réalité d’un faux fruit, bien qu’on l’appelle pomme de cajou ! Après avoir été récolté et séché, il peut être réduit en confiture ou en sirop, ou encore séché.
La résine qui se trouve à son niveau est à manipuler avec précaution à cause de sa capacité à déclencher des allergies. On l’utilise la plupart du temps pour ses vertus insecticides et médicinales, par exemple pour lutter contre les verrues.
Par extension, c’est ce fruit qui permet la croissance de ce que l’on appelle la noix de cajou. Son nom est d’ailleurs un peu trompeur, puisqu’il s’agit d’un fruit et non d’une noix, au même titre que la noisette. Après avoir été torréfiés, ces fruits sont le plus souvent utilisés pour deux usages qui dépendent des cultures. En Asie, les noix de cajou sont souvent les ingrédients de plats traditionnels, alors qu’elles sont plus souvent mangées en guise d’encas dans les pays européens.
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