L’aquascaping : toutes les techniques de l’aquarium planté

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Plus communément appelé aquascaping (du latin aqua pour eau et de l’anglais landscape pour paysage), l’art de jardiner sous l’eau fait de plus en plus parler de lui. Cette autre façon de jardiner compte de nombreux adeptes et ces amateurs voient cette pratique comme une véritable activité artistique. Mais quels sont les principes de cet art et comment en réaliser un soi-même ? Découvrez l’aquascaping !

L’aquascaping, qu’est-ce que c’est ?

Cet art vient des Pays-Bas. Dans les années 1930, il était considéré comme le prolongement de la technique des bacs plantés. Cependant, c’est bien dans les années 1990 que les Japonais et plus spécialement Takashi Amano ont apporté à cette technique le côté zen et naturel qu’on lui connait aujourd’hui.

Cette pratique est proche de l’aquariophile tout en y ajoutant une touche plus plaisante grâce aux éléments placés de manière très organisée. Cela permet d’harmoniser le décor de l’aquarium. Le but est de créer un paysage aquatique en respectant tous les plans qu’offre l’aquarium.

Lors de la réalisation de l’oeuvre, l’artiste peut s’inspirer de paysages réels ou laisser place à son imagination créative. L’aquarium peut être composé de collines verdoyantes, de forêts ou même de montagnes. Et bien sûr, le tout peut être agrémenté de petits poissons qui se feront un plaisir de découvrir cet univers très spécial.

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Crédits : Leonid Eremeychuk / iStock

Comment réaliser un aquascaping ?

Pour réaliser une oeuvre de ce type, il me faut :

  • un aquarium équipé d’un filtre
  • une pompe
  • de la lumière aquatique

Un aquarium de 100 ou 150 L est tout à fait raisonnable pour une première expérience. Une lumière de 5 à 10 W est suffisante. Il ne faut pas négliger ce point, car comme les plantes d’extérieur, les plantes aquatiques ont besoin de lumière.

Le choix des plantes est également important et pour un premier test, les plus courantes en aquascaping sont :

  • Eleocharis aciculaire pour réaliser des parterres de brin d’herbe.
  • Hemianthus callitrichoide pour imiter les champs des alpages ou pour habiller un premier plan.
  • Vesicularia dubyana, une mousse qui s’accroche aux petits rochers et fait de longues tiges.
  • L’espèce Hemianthus micranthemoides est utilisable pour faire des tapis de verdure.
  • Rotala rotundifolia ou Vallisneria spiralis qui permet d’habiller l’arrière-plan avec ses longues tiges vertes.

Les premières étapes consistent à travailler la base de l’aquarium composée de roches et de racines. Attention aux choix de celles-ci, il ne faut pas que les plantes pourrissent et que les rochers changent la composition de l’eau en la rendant plus dure en calcaire. Puis l’ajout de sable et de petits graviers permettra de positionner plus facilement les roches et cailloux dans la position désirée. Enfin, placez les plantes afin de créer l’atmosphère qui vous convient.

L’ajout d’une faune est possible. Des poissons, des mollusques ou des crevettes laveuses sont les bienvenues. Mais rien n’est obligatoire vous êtes le maître de votre oeuvre.

Pour l’entretien, tout comme dans le jardin, une taille des plantes doit être réalisée avant qu’elles ne se développent trop. N’oubliez pas de changer une partie de l’eau régulièrement.

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