Pommier sauvage : un arbre utile à la biodiversité

pommier sauvage Malus sylvestris
Crédits : Robert Knapp / iStock

Le pommier sauvage est un arbre que l’on cultive surtout pour les oiseaux, les insectes et pour favoriser la biodiversité. En effet, les pommes que l’on retrouve sur cet arbre sont très acides et ont une saveur âpre, d’où le surnom de “pommier acerbe”. Les fruits restent comestibles, mais vous l’aurez compris, côté dégustation ce n’est pas ce que l’on trouve de mieux. Parfois, il arrive que l’on puisse faire de la gelée lorsque les pommes ne sont pas trop amères. Il est tout de même préférable de laisser les fruits en place, surtout l’hiver pour nourrir les volatiles. Voici quelques conseils sur la culture du pommier sauvage.

Le pommier sauvage, pour qui, pour quoi ? 

Les pommes du pommier sauvage (ou Malus sylvestris) ne sont généralement pas cultivées pour l’Homme, mais plutôt pour les oiseaux. En effet, cet arbre rustique garde ses fruits une bonne partie de l’hiver ! Ses petites pommes, pas plus grandes qu’une cerise, permettent aux oiseaux de se nourrir lorsque la nourriture se fait rare.

Le Malus sylvestris produit en outre de magnifiques fleurs blanches ou légèrement roses au mois de mai ! C’est une plante mellifère qui nourrira les abeilles et autres amis du jardin, et tout cela en faveur de la biodiversité. De petite taille, le pommier sauvage trouvera sa place dans n’importe quel jardin !

pommier sauvage Malus sylvestris
Crédits : Carol Hamilton / iStock

Où, quand et comment planter le pommier sauvage ?

La période idéale pour planter le pommier sauvage est à l’automne ou au printemps, toujours en dehors des périodes de gelées. Il préférera un sol riche, frais, profond et surtout bien drainé. Placez-le dans un endroit bien lumineux ou à la rigueur à la mi-ombre. Grâce à la lumière du soleil, la floraison n’en sera que plus belle.

La croissance de l’arbre étant lente, il s’intégrera très bien avec d’autres grands arbustes, comme des sorbiers des oiseleurs ou des lilas.

Concernant la plantation, il vous faudra d’abord humidifier la motte dans une bassine d’eau. Creusez ensuite un trou de plantation faisant deux fois la taille de la motte et ajoutez du compost au fond de celui-ci pour que la terre soit plus fertile. Enfin, placez la motte dans le trou et rebouchez avec de la terre de jardin et tassez autour du pied.

Après avoir planté votre arbuste, arrosez généreusement et paillez au pied de l’arbre.

Comment entretenir le pommier sauvage ?

Le pommier sauvage demande peu d’entretien. Au printemps, apportez du compost pour enrichir la terre. Arrosez régulièrement lors des fortes chaleurs, car la sécheresse n’est vraiment pas son amie. Cependant, il supporte très bien le froid de l’hiver.

À la fin de l’hiver, vous pouvez réaliser une petite taille légère afin de stimuler la future floraison et le garder vigoureux. Supprimez les branches mortes et les gourmands. Attention à ne pas couper les jeunes branches saines, car cela ralentira la croissance de l’arbre qui est déjà lente.

pommier sauvage Malus sylvestris
Crédits : Alison Chapman / iStock