Son nom à de quoi intriguer et interroger. Pourtant, l’ail des ours est une plante plutôt répandue dans certaines régions d’Europe et d’Asie. Connue pour ses bienfaits depuis l’Antiquité, elle bénéficie aujourd’hui de peu de visibilité comparée à d’autres plantes, alors qu’elle recèle de nombreux bienfaits pour notre organisme. Voyons tout de suite lesquels !
De l’ail, mais en plus concentré
Du latin allium ursinum (ce dernier mot est un dérivé du latin ursus qui signifie ours), cette plante qu’on appelle aussi ail sauvage s’appelle ainsi d’après une légende qui veut qu’à la sortie de leur hibernation, les ours la consomment pour reprendre des forces après des mois d’inactivité. De quoi nous informer sur les bienfaits revigorants de cette plante ! Mais qu’en est-il dans les faits ?
Depuis l’Antiquité, l’ail des ours est déjà consommé pour ses vertus détoxifiantes et purifiantes. Et elles ne feront que se vérifier au fil de l’histoire. Pour ce qui est de le comparer avec l’ail “traditionnel” (l’ail des ours est une plante moins communément cultivée), l’on peut dire qu’il en possède toutes les qualités… Mais en mieux et de manière plus concentrée !
Des qualités à revendre
Le temps ne fait en effet que révéler les autres qualités de cette plante : antibactérienne, antiseptique, antimicrobienne… L’ail des ours a par exemple une influence bénéfique pour lutter contre les attaques cardiaques et infarctus, en faisant baisser la tension artérielle. Dans la même veine, il peut être un atout dans la lutte contre le mauvais cholestérol.
D’autre part, ses propriétés antibactériennes sont utiles pour lutter contre les maladies chroniques comme l’arthrite. Particulièrement, son action sur les inflammations et autres maux des intestins est régulièrement soulignée. L’ail sauvage semble aussi avoir un rôle à jouer contre la fatigue et les petites maladies de l’hiver (rhume, bronchite, etc.), notamment en dégageant les voies respiratoires. Que du positif !
L’ail des ours dans nos assiettes
Toutes ces qualités nous feraient presque oublier le fait qu’il ne s’agit pas d’un médicament, mais bien d’un ingrédient coup de pouce à ajouter au gré des envies dans nos assiettes. Il est possible de l’acheter directement en magasin, de le faire pousser soi-même, ou de partir à sa recherche dans les lieux boisés et humides pour les plus aventureux·ses. Dans ce dernier cas, il est toutefois conseillé d’être très vigilant·e pour ne pas se tromper, par exemple avec les feuilles du muguet.
Côté cuisine, l’ail des ours se décline sous de nombreuses formes. Sa saveur en fait un ingrédient idéal pour faire un pesto à mettre sur des toasts pour l’apéritif, mais aussi avec des pâtes. Il peut aussi convenir à des recettes plus élaborées si on l’incorpore à une quiche, un cake salé ou un risotto. Il est aussi possible de le consommer cru en l’ajoutant à des salades par exemple. C’est à vous de voir selon vos envies !
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